L’urbanisme doit être pensé pour prendre en compte la santé des citoyens. C’est ce qu’on appelle l’Urbanisme Favorable à la Santé (UFS), une démarche qui consiste à intégrer dans les projets de création ou de rénovation urbaine la notion de santé, au sens de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), c’est-à-dire « un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».
Pour y parvenir, l’Urbanisme Favorable à la Santé rédige des préconisations techniques visant à faire des choix judicieux en matière de matériaux de construction, privilégier les mobilités douces ou encore agir contre les effets du réchauffement climatique.
Et les avancées sont réelles selon Michel Carbonara, Directeur du bureau d’Etudes Cap Méditerranée, spécialisé en ingénierie sociale et urbaine : « ça avance ! Et plus on avance, plus on se perfectionne ».
Intervenant avec Alotra sur un projet de rénovation urbaine à Salon de Provence, Cap Méditerranée a livré ses recommandations techniques afin d’intégrer la santé publique au projet. Ici encore, la démarche a été collaborative. En amont, une phase de concertation des acteurs locaux a été effectuée auprès des élus, services publics, bailleurs, associations, habitants et représentants institutionnels. Informer, écouter, expliquer, sensibiliser, partager… ces étapes sont essentielles à l’acceptation et à l’appropriation du projet.
Michel Carbonara le confirme, avec l’urbanisme favorable à la santé « on est dans la démarche du colibri », chaque action contribue à faire avancer le projet global.